Gestion de la diversité religieuse et application de la laïcité dans les organisations
Plus une entreprise privée recrute des profils diversifiés, plus elle est rentable et innovante, en particulier sur les marchés très concurrentiels.
En France, il existe 26 critères officiels de diversité qui sont liés à autant de droits et de libertés pour les collaborateurs, et donc de potentielles discriminations. Mais les entreprises ne travaillent souvent que sur 5 critères : handicap, âge, genre, orientation sexuelle et couleur de peau.
Pourtant la France est l’un des pays les plus diversifiés du monde en termes de religions et de convictions, et les entreprises sont naturellement le reflet de cette diversité, qu’il faut savoir gérer.

La France est un État laïque, mais l’obligation de neutralité qui s’impose à tous les agents publics ne s’impose pas automatiquement aux salariés des entreprises privées. En règle générale, dans l’entreprise privée, c’est la liberté qui prime, et il ne peut y être apporté de restrictions que dans certains cas précis, justifiés et proportionnés.

Aujourd’hui, 65% des managers observent régulièrement ou occasionnellement des manifestations du fait religieux au travail. Environ un manager sur deux trouve plus délicate la gestion des situations liées au fait religieux que de celles liées à d’autres critères.
Ne pas prendre de position sur ce sujet est la pire des solutions pour une entreprise privée. Si elle est bien prise en compte, la diversité religieuse peut devenir un atout : économique, innovation, QVT et même RSE !

Mais si rien n’est organisé, les risques sont majeurs : discriminations, contentieux, problèmes de sécurité et d’organisation, inégalités dans les réponses managériales, bruit médiatique et mise à mal de l’image employeur.
Il existe pourtant des solutions simples, légales et efficaces pour créer de la cohésion, anticiper et répondre aux revendications.